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Lanael Logan
3 juillet 2013

Lionel Behra, en live pour la Battle !

Que vous dire de Lionel au travers de sa vidéo que vous ne découvrirez pas de vous-mêmes, rien je le crains. En apparence grognon et mégalomane, son  assurance et son humour ne laissent pas indifférents, mais constatez-le de vous-mêmes :

http://www.youtube.com/watch?v=n0EdSmdYs1Q&feature=em-upload_owner#action=share

Après avoir découvert l'homme, vous pourrez découvrir sa plume au travers du premier chapitre de son livre, " Les arcanes du temps " paru aux Éditions Rebelle, sur le site de La magie des mots. Mais si tout cela ne vous suffit pas encore et que vous en voulez plus :

Et n'oubliez pas qu'après avoir découvert tous les auteurs, il faudra voter pour votre favori.

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17 mai 2013

Les mondes de Thorgal: Louve: Le royaume du chaos - Tome 3

Louve tente de retrouver sa part sauvage dans le royaume de Fenrir, mais celui ci l'a repérée après qu'elle éternue, cachée dans un champignon géant. dans sa fuite, elle découvre le pouvoir du bracelet de sa grand-mère et elle retrouve son côté sombre qui refuse de rentrer pour qu'elles soient réunis. Elle doit tout de même mener la mission à son terme pour qu'Azzalepstön accepte de lui rendre son intégrité. entre elle-même et Fenrir, la tâche n'est pas simple.

ce volume est plein de suspens et de rebondissements, mais rien ne se passe comme on aurait pu le penser. On est tenu en haleine du début à la fin. quand à la fin, elle nous donne surtout envie de lire le prochain cycle.

 

21 avril 2013

Cate Tiernan - Wicca 2

Présentation: Morgan est soumise au stress. Cal est de plus en plus pressant, Hunter le traqueur a disparu par sa faute, sa cousine la surveille d'un peu trop près et Sélène, la mère de Cal la mets de plus en plus mal à l'aise.

Mon avis: Les rebondissements sont toujours aussi intéressants et surprenant. On ne se fatigue pas et on découvre la sorcellerie petit à petit en même temps que l'héroine, ce qui est plutôt amusant. On a presque envie de s'y mettre.

 

Editeur : Hachette Black Moon

Prix: 17,70 euros

ISBN-13: 978-2012023598

6 mars 2013

Wish List BD...

Après avoir vu un article sur la nouvelle série des Éditions Soleil "Elfes", j'ai eu envie de faire le point sur mes séries BD en cours...afin de noter toutes celles qui me manquaient...Enfer et Damnation! Ça va me coûter une fortune!

Il me manque:

* Les Forêtes d'opale: Tome 4 à 7 : oui, j'ai du retard

*Les conquérants de Troy Tome 3 :ben, oui, ça me fait toujours autant rire

*Rapaces Tome 4

*Elfes Tome 1: Une nouvelle série à découvrir

* Les naufragés d'Ythaq Tome 1 à 10 : serais-je passée à côté d'une série?

*Atalante Tome 1 à 5: y a eu comme un loupé, là...

*Les chroniques de la lune Noire à partir du tome 10: mais en dernier car je me suis un peu lassée.

Ça c'est pour le dessus du panier et les séries à finir. Je me pose encore la question sur la série l'épée de Crystal qui a été remaniée, depuis que j'ai acheté les 5 premiers tomes. Je vais devoir me replonger dedans pour comparer, avec mon volume 2 de Lorette et Harpy, je ne comprends d'ailleurs pas pourquoi je n'ai pas le 1.

 Et puis, il y a les prochaines sorties, le tome 3 de Louve dans la série les mondes de Thorgal, le tome 2 de Elfes, et probablement des séries que je n'ai pas encore étudiée.

20 mars 2013

Syven - Au sortir de l'ombre.

Présentation:Les aetrynes protègent le monde des Gothans depuis dès siècles. Mais lorsqu'elles disparaissent sans laisser de trace, attaquées pas la secte des Némesis, malgré la protection de la guilde d'Ae, seul les traqueurs William, Heinrich et Christopher se dressent encore pour protéger lady Eileen.

Mon avis: Il s'agit là d'un récit très sombre, ou l'ombre de la peur, à moins que ce ne soit celle du diable, ou de Dieu, plane sur nos âmes. Le suspens est profond. Les rebondissements sont nombreux. On ne sait jamais comment les personnages vont bien pouvoir s'en sortir, s'ils s'en sortiront et cela nous tient en haleine jusqu'à la fin. C'est un récit qui prends aux tripes, qui montre la noirceur, comme la beauté de l'âme humaine. On pourrait à la suite de cette lecture se mettre à réfléchir sur beaucoup de sujets, mais c'est avant tout une très bonne histoire d'aventure fantastique, parfaitement rédigée et conduite. J'ai passé un très bon moment. Je remercie Syven, avec qui j'ai eu le plaisir de discuter à ZF, pour m'avoir fait vivre une telle aventure.

 

Editeur : Editions du Riez

Prix:22,90 euros

ISBN: 978-2-918719-11-3

 

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10 février 2013

Béta - lecteur...

On m'a posé récemment des questions sur la béta-lecture, ce qui m'a donné envie d'en parler...

Dans un premier temps, je dois dire que je n'avais pas penser à me proposer en tant que béta-lecteur, même si je l'avais plus ou moins fait il y a 25 ans pour une amie. Je n'étais pas très douée à l'époque, je vous laisse imaginer. Depuis quelques mois, après avoir rédigé une nouvelle, j'ai dû chercher pour moi-même des bétas, et grâce à eux, je me suis rendu compte des erreurs que je commettais, mais je n'arrivais pas pour autant à m'amender quand j'écrivais. Et puis, comme ceux qui m'avaient aider, avaient besoin d'un coup de main, je m'y suis mise. Je me suis alors rendue compte que je voyais les erreurs qu'ils commettaient plus facilement que les mienne. Mais ça m'a aussi fait prendre conscience de certaines de mes erreurs systématiques. J'ai donc évoluer dans ma propre écriture grâce à ça.

Lorsque je fais une béta ou que j'en demande une, je souhaite traiter le fond et la forme dans la mesure du possible. D'abord, les problèmes de construction de phrases, de syntaxes, les répétitions, et bien sûr la cohérence du texte. Si la personne peux aussi corriger l'orthographe et la grammaire, c'est un plus, mais c'est aussi pour ça que je prends plusieurs béta, et que j'en conseil plusieurs. Chacun voit des choses différentes, ressent les choses différemment et peut se montrer complémentaire dans une bonne correction. Je n'envois bien sur jamais de texte que je n'ai pas déjà relu et corriger au moins quatre ou cinq fois, en le laissant reposer si possible, ce qui m'a déjà permis d'affiner l'écriture.
Après, c'est difficile parfois d'écartez des remarques faites par les bétas, car elles sont souvent fondées. Je prends le temps de relire ce que j'ai écrit et je vois alors souvent ce qu'à voulu dire le béta, s'il m'a fait une proposition, je l'étudie, ou je réécrit ma phrase différemment ou en tenant compte de sa proposition mais en l'adaptant à ce que je ressent.
Enfin, cela m'a fait changer radicalement ma façon de lire, il est rare à présent que je me laisse transporter par un texte, car mon oeil qui s'exerce sur les béta à détecter toutes les imperfections à tendance à les soulever dans les oeuvres que je découvre, mais certaines sont tellement bien écrites, que je continue de rêver.

29 janvier 2013

Amanda Hocking - De mon sang T1: De mon sang

Présentation: Alice, en compagnie de son amie Jane, rencontre Jack alors qu'elle tente d'échapper à une bande de voyou. Autour d'une table de café, alors qu'elle ne le connaît que  depuis quelques minutes, elle lui accorde déjà toute sa confiance, quand toutes les femmes autour d'elle sont béates devant ce garçon étrange.

Mon avis: Bien écrit, plein de rebondissement, ce récit est pourtant très linéaire, mièvre. Ce n'est pas déplaisant à lire, mais il s'agit encore d'une histoire de vampires, gentils et protecteurs, sans vraiment d'accroche. Toutes les actions manquent d'intensité, voir de cohérence: l'attaque du chien enragé tombe comme un cheveux sur la soupe, dans une ville policée ou tout est normalisé à l'heure actuelle, l'accident n'est même pas si réaliste, l'attaque des voyous trop fade, Bref, destiné à la jeunesse, il est parfait en ce sens, mais manque vraiment de ce qui pourrait aussi plaire aux adultes.

 

Editeur : CASTELMORE EDITIONS

Prix: 15,20 euros

ISBN-13: 978-2362310539

23 décembre 2012

Bientôt des surprises sur le blog...

Pour tous ceux qui voulaient que je m'y mette, surveillez le blog. Vous pourrez très bientôt découvrir deux nouvelles courtes. Ce sont en fait deux versions d'un même thème " le mari, la femme et l'amant", mais je ne souhaitais pas retrouver la forme classique des vaudevilles. Cela pourra en choquer quelques uns, mais tant pis, vive l'ouverture d'esprit. 

25 avril 2014

Le blues du voyageur.

Je veux repartir,

et ne plus en finir,

Mais les vacances se terminent,

et moi je déprime.

 

Les pieds dans l'eau,

Que le rhum coule à flot!

Je veux aussi mordre à pleine dent,

Dans tous ces fruits succulents.

 

La plage de sable blanc m'a éblouie,

et je ne peux sombrer dans l'oublie,

Même l'odeur de la canne, angélique,

Me fera regretter la Martinique.

Lanael

 

 

9 juin 2014

Edge of Tomorrow

Présentation : Bill Cage, militaire affecté au service press galvanise les troupes contre la guerre apocaliptique menée contre les envahisseurs Mimics. Mais le général décide de l'envoyer au front.

Mon avis : Lorsque l’on revit chaque jour la même chose, il est certes plus facile de ne pas se tromper et d’avancer dans la bonne direction, mais à la longue, cela lasse. On se souviendra de l’excellent «  un jour sans fin », sauvé par le jeu de Bill Murray mais dont l’effet comique s’évapore dans la répétition. Ici le réalisateur réussi le tour de force de nous faire revivre cette journée plus que traumatisante pour le héros, Bill Cage, incarné par Tom Cruise, mais surtout de ne pas la rendre barbante. Il trouve même le moyen de faire monter la tension jusqu’à l’échéance.

Ceci dit, c’est du pur fantastique, du blockbuster, ça tire donc dans tous les sens, ça explose… Tom Cruise y es égale à lui-même, alors qu’Emily Blunt m’a scotchée par son jeu de super guerrière. Je me demande même s’il y a eu des effets spéciaux lorsqu’elle fait des pompes. Bref, je lance le débat !

Sinon, l’idée qui se profile derrière cette invasion extra-terrestre apocalyptique n’est autre que celle, géniale, qu’il suffit un grain de sable dans l’engrenage pour que tout s’enraille, idée à la base de nombreux chefs d’œuvres qui prouve que la simplicité est parfois le meilleur des deus ex machina. 

7 octobre 2013

Gris chagrin

Je n'avais plus goût à rien depuis ce jour funeste ou ma mère et ma jumelle avaient disparu. Tout était devenu gris, terne, sans aucun éclat, sans lumière, sans vie.

J'avais refusé de les accompagner faire des courses, préférant les laisser entre fille à papoter dans les magasins, car les attendre des heures m’horripilait. Je préférais rester seul avec ma console de jeux qu'au milieu de la foule bruyante.

Mais sur le trajet, leur voiture avait été percutée à pleine vitesse par un camion dont les freins avaient lâchés. Si j'avais été là, peut-être l'aurais-je vu arriver, peut-être aurais-je obligé ma mère à s’arrêter à ma boutique de BD préférée, évitant ainsi le croisement au moment ou le camion avait grillé le stop. J'aurais au pire disparu dans le néant en même temps qu'elles, sans souffrances, sans regret. Mais je n'avais pas jugé bon d'y aller, et elles ne reviendraient jamais.

Planté devant les cercueils laqués d'une couleur indéfinissable mes larmes roulaient sur mes joues. Ils descendaient doucement dans le sombre tombeau, emportant mes derniers souvenirs de bonheur. Je regardai autour de moi, sans rien voir, hormis ce brouillard grisâtre qui m'accompagnait depuis que j'avais appris la nouvelle de la bouche d'un agent de police lambda.

Le ciel de plomb couvrait tout. Les arbres aux troncs noueux, couverts de lichen, sans feuilles, bruissaient comme les lames d'aciers des escrimeurs. Ma douleur et ma peine éteignaient toute joie, toutes couleurs. Plus rien n'avait d'importance. J'étais détruit, le cœur enfermé dans une gangue de béton et placé dans ces boites au côté de ceux que j'aimais et qu'un marbre de carrare blanc veiné d'argent allait recouvrir à jamais.

Avec mon père, nous rentrâmes enfin chez nous. « Chez nous », ça n'avait plus aucun sens, car il y manquait la plus belle part. Machinalement, il prépara le dîner, sans rien dire, comme il le faisait chaque soir depuis une semaine. Nous nous assîmes l'un en face de l'autre, sans décrocher un mot. Je coupai et poussai la nourriture sur le bord de l'assiette, sans rien avaler. J'avais bien perdu déjà trois kilo, mais je ne m'en souciais pas. Qu'étais ce au regard de l'absence pesante des êtres qui avaient fait mon bonheur.

―Lundi, tu retourne au lycée. Les vacances sont finies.

La voix monocorde de mon père semblait à la fois impérieuse et sans conviction. Mais il avait raison, il fallait que je retourne à cette vie, comme si rien n 'était arrivé, ou que j'y mette fin, chose que je ne pouvais concevoir. Ma sœur ne l'aurait pas admis. Pourtant, le plomb du remord pesait sur mes épaules.

J'avalai une bouchée, sans aucun plaisir. Elle n'avait aucune saveur, seul le goût de cendre emplissait ma bouche, mais je me forçai à ne pas la recracher. C'était le signe de mon accord tacite avec lui.

Je me levai, débarrassai en vitesse, poussant les aliments dans la poubelle, avant de glisser machinalement mon assiette dans le lave vaisselle et montai me coucher, souhaitant que lundi vienne vite, ça ferait toujours quelques jours de moins à attendre que tout soit fini.

 Allongé sur le dos, je regardais le plafond, sur lequel les ombres de la rue dansaient, sans trouver le sommeil. Mes longs dialogues avec Justine me revenaient, me manquaient, comme un fantôme du passé. J'écrasai une larme rageuse et me retournai, encore et encore, jusqu'à ce que le réveil sonne. Je filai alors sous la douche, me préparai en vitesse, attrapai mon sac sans vérifier ce qu'il contenait et descendai.

Mon père était déjà partis au boulot. Il s'investissait à fond dans son job afin de ne pas penser. Tout moment de liberté de nos esprit nous ramenait systématiquement aux jours heureux, et la souffrance qui en découlait était épouvantable. Une lame d'acier glacée et tranchante semblait alors me fouailler les entrailles.

J’ouvris le réfrigérateur d'un geste machinal, il était quasiment vide. Évidemment, Maman n'était plus là pour veiller au bon approvisionnement. Je repoussai la porte aluminium sans rien toucher, la boule qui gonflait dans ma gorge me coupant de toute façon l’appétit. Je sortis de la maison, claquant la porte pour la fermer, et gagnait l’arrêt du bus. Tous les passagers, des voisins, des amis, me regardaient d'un air peiné, chuchotant à qui mieux-mieux à mon approche. Lorsque je m’arrêtai près d'eux, les discussions s'éteignirent.

Le véhicule s’arrêta et je m'engouffrai, m'affalant sur un siège libre. Le vide se fit autour de moi. Je ronchonnai en pensant à la bêtise humaine. Je n'avais pas la gale. J'étais juste malheureux, ça n'avait jamais été contagieux. Je me concentrai alors sur la barre bétonneuse de la cité voisine qui s'éloignait, attendant impatiemment de sortir enfin de là. J'aurais bien à l'arrivée quelques amis qui tenteraient de me changer les idées. Je descendis donc avec empressement, pour trouver le parking noire d'une foule qui me regardait comme une bête curieuse.

Le vide se faisait devant moi à chaque pas, alors que les conversations s'éteignaient, toujours et encore. Même mes meilleurs potes s’éloignaient. De rage et de frustration je me mis à courir et gagnai ma salle de classe sans même savoir ou j'allais réellement. J'aurais aimé me perdre dans le dédale de ces murs bistres, comme ma raison s'enfuyait dans le smog cendreux de ma dépression.

Une fille attendait devant la porte. Pas n'importe laquelle, celle dont tous les garçons rêvaient la nuit, mais qui hautaine, n'adressait la parole qu'à une ou deux personnes sur tout le lycée. J'allais passer devant elle lorsqu'elle posa sa main sur mon bras.

―Je suis désolée, je te présente toute mes condoléances, dit-elle d'une voix douce.

Je grimaçai un sourire et la regardai enfin dans les yeux. Dans tout ce gris qui m'entourait depuis des jours, ils émettaient une lumière magnifique qui traversait le brouillard dans lequel j'évoluais. Ils auraient était vert ou bleu que j'aurais enfin pu retrouver un peu de couleur. Mais sortis de cet éclat brillant, ils avaient la douceur et la teinte particulière d'une perle de Tahiti. C'était tout de même comme une bouffée d'oxygène pour moi et j'inspirai profondément comme si ce devait être la dernière fois. Je réalisai alors qu'elle étais venu à l'enterrement, contrairement à tous les autres élèves de ma classe. Même ceux que je côtoyais depuis toujours, que je nommais mes amis, ne s'étaient pas déplacés.

―Je te remercie...d'être venu.

Elle hocha la tête. Comprenait-elle toute l'importance que ça avait pour moi ?

―Si tu as besoin de quoique ce soit, tu peux compter sur moi, conclu-t-elle en me tendant une carte de visite.

Son prénom et son numéro de téléphone ressortait étain sur le blanc glacé du papier, noyé dans ma grisaille quotidienne.

Je hochais la tête et enfouissait le bout de carton dans ma poche de jeans. La sonnerie métallique de la cloche retentit et nous nous engouffrâmes dans la classe suivi par les autres élèves qui n'avaient pas osé passer devant nous. Le prof arriva sur cela, hocha la tête de surprise en me voyant, et débuta l'appel.

 La journée se passa ainsi, entre étonnement des enseignants, mots de soutiens de leur part, silence pesant de mes connaissances et leçons qui me semblaient totalement inutiles. A quoi bon emmagasiner toutes ses informations si tout devait s’arrêter demain ? Ne tenant plus, je fus soulagé en quittant le dernier cours et décidai de rentrer à pied plutôt que d'affronter encore la foule d'un moyen de transport bondé.

Je marchais lentement. J'avais la tête qui tournait. Entre mon manque de sommeil et de nourriture, ce n'était guerre surprenant. Mais il était hors de question que je monte dans le bus scolaire. Celui de la ligne 34 ne me tentait pas plus. Une odeur de sueur rance et de fer surchauffé les habitaient, l'un comme l'autre, sans compter les passagers qui me regarderaient de travers. Je déglutis difficilement alors que l'angoisse de la solitude m'étreignait à nouveau. J'étais rentré à pied ainsi tellement de fois avec Justine. Les cendres froides envahirent à nouveau ma bouche et je vomis la bile acide qui m'emplissait l'estomac. Je me redressai difficilement lorsqu'une voiture s’arrêtait à ma hauteur.

― Monte, je vais te ramener.

Elle me regardait depuis le siège conducteur par la vitre à moitié baissée.

―Samantha, c'est ça ? demandais-je en me dirigeant vers la voiture.

Elle hocha la tête, alors que j'ouvrais la portière et m'installais à ses côtés.

―Je ne veux pas rentrer, dis -je sur une impulsion.

―Ok, je t'emmène chez moi.

Elle démarra sans rien dire, me laissant me perdre dans les méandres de mes pensées et des rues qu'elle empruntait. Elle se gara dans une allée d'un luxueux pavillon du beau quartier, coupa le moteur et ouvrit sa portière. Sans m'attendre, elle descendit et se dirigea vers l'entrée, jouant avec ses clefs, avec lesquels elle ouvrit la porte. Elle se retourna et me fis signe de la suivre alors que je n'avais pas encore bougé. Son invitation me permit enfin de réagir. Je la rejoignis prestement et m'engouffrai derrière elle.

Elle me conduisit jusqu'à la cuisine, et prépara deux chocolat chaud, utilisant du vrai chocolat noir qu'elle fit fondre dans le lait. Elle poussa vers moi le second mug.

―C'est le meilleur remède.

―Tout a un goût de cendre ou de métal, précisais-je.

―Il faut du temps, conclu-t-elle en soufflant sur sa tasse.

J'avalai une gorgée brûlante, mais seule la chaleur se fit sentir. Un goût de papier mâché brûlé envahit ma bouche. Je reposai la boisson sur le plan de travail, me détournant.

Samantha s'approcha, et me remis le chocolat entre les mains, doucement mais fermement.

―Tu as besoin de te nourrir.

Je me forçai alors à tout boire, et lorsque je lui tendai le récipient vide, elle me sourit.

―Il est l'heure de te ramener maintenant.

Je remarquai alors qu'il m'avait fallut près de deux heures pour tout boire. Elle me raccompagna alors jusqu'à chez moi et attendit que je sois rentrer pour repartir. Je me retrouvai alors seul, jusqu'au retour de mon père qui me trouva assis dans le noir. Nous dînâmes d'un plat chinois qu'il avait acheter en rentrant auquel je touchais à peine, puis je montai et arrivai à dormir quelques heures.

 Les jours passèrent ainsi. Samantha passait me chercher le matin, me nourrissait après le lycée et me ramenait. Nous parlions très peu, et ça m'allait comme ça. Je ne voyais plus mes copains. Seul un ou deux venait me voir de temps en temps, pour savoir comment j'allais mais la discussion coupait souvent court. Je n'avais plus rien à dire. Ils avaient beau m'interroger sur la fille qui ne me quittait pratiquement plus, je ne leur répondais pas. Ils venaient d'ailleurs uniquement pour elle, je n'étais pas dupe, surtout quand les vacances commencèrent.

Noël passa, morne, le pire de toute ma vie. Mon père avait essayé de faire un sapin, mais devant mon peu d'entrain, il avait fini par tout jeter dans le jardin de colère. Il piquait des crises de plus en plus souvent. Son teint rougeaud et bouffi indiquait qu'il s'était mis à boire. Samantha avait même un soir fait la chasse aux bouteilles après que je lui eu parlé du problème. Elle me poussait à en discuter avec lui, mais je ne savais pas par ou commencer. Je laissais donc la situation pourrir doucement, jusqu'au jour ou je le retrouvai affalé contre la porte de la maison, ivre mort, alors que je partais pour le lycée. Heureusement, malgré l'hiver, la nuit avait été douce.

Le soir quand il rentra, tard, titubant, je l'attendais assis dans le salon, un bouteille de whisky posée devant moi sur la table basse et un verre à la main. De sa conscience brumeuse émergea un hoquet de surprise, car il ne m'avait jamais vu boire une goutte d'alcool jusqu'à ce jour.

―Tu as un problème, dis-je d'une voix posée.

―Tu bois ? demanda-t-il.

―Non ! Et je posais le verre devant moi.

Il s 'assit lourdement dans le canapé, et se mit à pleurer. Sa main se leva pour se saisir de la boisson, mais retomba lourdement à ses côté, alors que des sanglots secouaient son corps.

―Je n'y arrive pas sans elles, dit-il juste.

―C'est difficile aussi pour moi, et sans toi, je n'y arriverais pas.

Il essuya ses yeux d'un revers de manche et me regarda surpris.

―Tu te détruis avec cette merde. Tu es absent de plus en plus souvent. Tu t 'effondre même avant d'avoir réussi à rentrer dans la maison. Si tu ne te reprends pas très vite, tu va y rester d'une façon ou d'une autre. Tu m'abandonne, alors que je n'ai plus que toi.

J'avais parlé très vite, sans agressivité, peu être un peu de dépit, mais au moins, c'était sorti. Je me levai nerveux et commençai à faire les cent pas dans le salon. Il se tenait la tête des deux mains, tirant sur ses cheveux. Cela dura une éternité me sembla t-il, puis il se redressa, se saisi de la bouteille et la vida dans l'évier de la cuisine. Il sorti un sac poubelle et fit le tour de ses caches, ramassant tout l'alcool qu'il avait planqué avant de lui faire suivre le même trajet vers les égouts. Il transpirait à grosse goutte, mais se planta devant moi.

―Tu m'aides pour porter le verre au recyclage ?

Je hochai la tête positivement. Nous avions gagné une bataille et nous allions nous serrer les coudes pour gagner la guerre.

 Le lycée repris avec son rythme monotone. Je m'ennuyais, mais j'arrivais enfin à me concentrer un peu sur mes cours. En travaillant, la douleur était moins vive, en fait je m'occupais l'esprit pour ne pas penser.

Avec mon père, nous sortions beaucoup, rester à la maison ne nous réussissait pas trop. Chaque tableau, chaque meuble, chaque pièce étaient le rappel d'un souvenir heureux, et le poids de ces fantômes nous faisait souffrir. Moins nous y étions et mieux nous nous portions. Nous fîmes tout ce que nous n'avions jamais oser faire auparavant, des activités père-fils comme du parachutisme, beaucoup de musée, de cinéma, mais nous avions conscience que ça ne faisait que meubler notre solitude. Mon environnement restait plombé d'étain et de brouillard.

Nous commençâmes alors à parler de déménager, changer de région pour tourner la page. L'idée semblait bonne, mais quelque chose me déplaisait et je ne savais pas quoi. Il cherchait une nouvelle résidence, mais dès qu'il parlait de m'emmener, je prétextais des devoirs afin de ne pas l'accompagner.

 Le bac approchait à grand pas et si j'étais prêt, je n'étais pas heureux pour autant. Mon père avait trouvé la maison de ses rêves et avait fait une proposition, car sa boite avait en plus une annexe par là-bas et lui proposait une mutation.

Un soir de révision chez moi, j'en parlais à Samantha, et une larme vint brouiller son regard si lumineux. Je posais ma main sur sa joue et essuyait cette goutte d'eau qui débordait d'un revers de pouce, sans réaliser l'intimité d'un tel geste. Je savais juste que je ne voulais pas qu'elle soit triste. Cela m'était insupportable. Il y avait déjà trop de peine dans mon cœur, ça débordait.

―Ne pleure pas, s'il te plaît.

Elle se pencha alors vers moi et posa un baiser sur mes lèvres avant de s'enfuir, laissant là toutes ses affaires. Ce fût pour moi un véritable électrochoc. Tout mon corps était en feu, mon âme se consumait alors que je réalisais ce qu'il venait de se passer. Je me levai et me mis à sa recherche. Je la retrouvai rouler en boule sur le sol,sanglotante près de sa portière de voiture. Je m'allongeai à ses cotés et l'attirai contre moi. Alors qu'elle se calmait, je saisis son visage et lui rendis son baiser, doucement, langoureusement, appréciant chaque impression, chaque contact, les yeux fermés pour ne perdre aucun instant de ce moment magique. Je relâchai finalement la pression sur sa nuque alors que nous reprenions notre souffle. Je n'osais ouvrir les yeux, de peur que tout cela ne soit qu'un rêve et que je me réveille dans mon terne quotidien. La caresse de sa main sur ma joue me tira alors de cette angoisse.

J'ouvris les yeux et ce fut alors un véritable arc-en-ciel de couleurs. Le bonheur était revenu. Mon père nous regardait depuis la porte d'entrée, un sourire sur le visage.

1 décembre 2013

Thor : Le monde des ténèbres de Alan Taylor

Présentation : Alors que Loki vient d'être enfermé dans les prisons d'Asgard, Jane Foster fait une découverte qui incite Thor à la ramener à Asgard. C'est alors qu'une race très ancienne attaque la cité.

Mon avis : Beaucoup mieux construit que le scénario de l'opus précédent, l'histoire met en avant les liens qui unissent les différents univers et en particulier ceux d'Asgard avec la Terre. La relation que Thor va devoir renouer avec son frère renégat Loki est aussi un des éléments clefs qui donne de la tension au film. Quand aux vilains elfes noirs qui cherchent à dominer les neuf royaumes, s'ils sont un très bon faire-valoir à Thor, ils ne sont pas aussi tenaces qu'on aurait pu le vouloir.

Bref, on y passe un bon moment de détente, entre humour, grosse bagarre, trahison, mais ça ne reste qu'un blockbuster à l'américaine. La preuve en est que si les deux personnages arrivent à s'embrasser une fois, c'est bien la seule... et comme le film le souligne parfaitement, ils ne se rencontrent qu'une fois tous les deux ans... dans la plus pure lignée puritaine américaine !

Mais pour finir, ok, je vais le dire, puisque vous l'attendez tous, oui, Chris Hemsworth est plutôt canon... ce qui ne gâche rien ;)

 

26 août 2015

Les vacances sont finies, il est temps de se remettre au boulot!

Eh oui, les vacances sont finies et s'annonce déjà la rentrée littéraire... Je vais donc être submergée, car je me suis un peu laissée dépasser. Mais qu'à cela ne tienne, je reviens pleine d'énergie et de bonne volonté. J'ai d'ailleurs pas mal de choses à chroniquer, ayant tout de même un peu lu pendant cette période de procrastination sévère!

A très bientôt donc!

26 janvier 2015

Une fin 2014 et un début 2015

Vous l'aurez remarquer, ce dernier mois, avec les fêtes de fin d'années et ce début d'année 2015, a été relativement chaotique sur le blog. Peu d'articles, pas d'explications, bref, je l'avoue, je vous ai un peu abandonné. Je m'en excuse, mais je me suis rendue compte que si je voulais travailler sur mes nouvelles, je ne pouvais pas passer autant de temps sur le blog que je le voudrais. Il me faut donc faire un choix.

Cette année, il y aura un peu moins d'articles, car je lirais un peu moins, mais je travaillerais plus sur mes écrits, enfin, je vais essayer. J'ai pourtant déjà 5 articles à rédiger, mais j'ai beaucoup de mal à m'y mettre. Il le faudra bien pourtant, donc soyez patient. Après tout, "tout vient à point pour qui sait attendre"...

A très bientôt donc! Et une très bonne année 2015 à tous...

10 novembre 2012

Les Tuniques Bleues N°56 - Dent pour Dent

Lambil et Cauvin nous font à nouveau partagé les aventures du Sergent Chesterfield et du Caporal Blutch. Ils retrouvent en cela un humour potache ou blagues et vacheries sont de mises, et ils frappent fort, nous montrant par là les dérives d'une telle conduite. Pour ma part, j'ai retrouvé avec plaisir le mordant de leur oeuvre, alors que je trouvais que certains des opus précédent avaient baissé de qualité. C'est ici du grand Tuniques Bleues!

 

Editeur : Dupuis

19 décembre 2012

De la difficulté de poster tous les deux jours...

J'ai décidé, il y a quelques temps d'essayer de mettre en ligne un article tout les deux jours.

Sachant que je lis vite et beaucoup, je me disais que ça serait facile, avec en plus un petit cinéma de temps en temps, une nouvelle par ci, un achat compulsif par là.

Et bien, ce n'est pas aussi évident que ça, me voici donc à en faire carrément un article. Bon d'accord, je meuble, j'en suis consciente, mais je voulais aussi vous faire remarquer que c'est du travail.

Ok, je sors...

11 janvier 2013

Les mondes de Thorgal: Louve: La main coupée du Dieu Tyr - Tome 2

Sa part sauvage séparée d'elle par le mage Azzalepstön, Louve est un peu perdue. Vigrid, un dieu, bien connu de sa mère, lui vient alors en aide, afin qu'elle retrouve sa part sauvage et qu'elle ai une chance qu'Azzalepstön les réunisse.

L'intrigue monte en puissance dans l'histoire de cette enfant si particulière qu'est la fille de Thorgal. La tension devient plus importante et me fait attendre la suite avec impatience.

Quand aux planches, les dessins sont magnifiques, surtout dans la forêt lorsque l'on suit la part sauvage de Louve. Mais la dernière vaut à elle seule toute la lecture des deux premiers tome...quelle puissance! 

Et pour en savoir plus sur ce deuxième opus, c'est cette fois par.

 

Editeur : Le Lombard

13 janvier 2013

Lia Habel - New Victoria

Présentation: Dans cette nouvelle époque de type victorienne, Nora évolue dans la bonne société avec son amie boursière Pamela. Son père est décédé un an plutôt, la laissant sous la tutelle de sa tante car sa mère l'a laissée orpheline à l'âge de 9 ans. Le premier jour des vacances, alors qu'elle rentre chez elle, un homme l'accoste, tentant de l'entrainer, car elle serait en danger. Des policiers la sauve et la raccompagne chez elle.

Mon avis: J'ai découvert avec plaisir cet univers Steampunk que je ne connaissais quasiment pas. Ce mélange de technologie moderne à l'ancienne est assez déroutant, mais plaisant. De plus, croiser des jeunes filles très collets montés, en robe longue, sur une zone de guerre, incluant des zombies est vraiment amusant et induit quelques scènes cocasses, surtout quand l'héroïne tombe amoureuse de l'un d'eux. J'en ai encore des frissons d'effroie dans le dos en y repensant. L'auteur a vraiment énormément d'imagination. J'ai passé un bon moment.

 

Editeur : CASTELMORE EDITIONS

Prix 17,20 euros

ISBN-13: 978-2362310614

26 février 2013

Zone Franche 2013: Reprise de droits, ouvrages indisponibles et protection des oeuvres en lignes

Conférenciers: Yves Frémion, Sonia Delmas et Christian Vila (toutes mes excuses si j'orthographie mal un nom), représentants le SELF (Syndicat des écrivains de langue française) et La charte des auteurs et illustrateurs jeunesses.

Après la présentation, les conférenciers nous ont emmenés au coeur du sujet, qui était en fait la protection des droits des auteurs, au travers de trois points spécifiques. Je vais donc essayer de vous faire la synthèse de ce que j'ai noté au regard de chacun.

1 La reprise des droits

Il y a deux cas spécifiques concernant les droits, ceux tombés dans le domaine public car l'auteur est décédé depuis plus de 70 ans, qui appartiennent alors à la nation, et ceux dont la propriété est toujours à l'auteur ou à ses héritiers. Il est important que les auteurs fassent connaître leur volonté au regard de la façon dont l'oeuvre devra être traité à partir de se moment là, sinon , elle pourrait être totalement dénaturée.

 Il faut aussi penser à reprendre ses droits, insiste Monsieur Frémiont. Pour cela, un vademecum sur le site des gens de lettre ou celui de la charte est disponible, donnant des exemples de lettre recommandée avec AR. Le problème se pose lorsque l'éditeur d'origine a disparu, on peut alors s'adresser à la société des auteurs afin de faire connaître ses volontés.

Je me demandais pourquoi c'était si important, jusqu'à ce que M.Frémiont nous parle de droit moral incessible, ainsi que des différentes casquettes de l'auteurs au fur et à mesure de la vie de son oeuvre, livre, cinéma, théatre ou tout autre forme.

Le droit moral éternel est le droit de l'auteur à choisir la destinée de son oeuvre, si elle doit être rééditée, modifiée, par qui, pourquoi, comment, ce qui nous amène aux autres sujets.

2 Les indisponibles

Il s'agit des oeuvres dont la réédition n'est pas prévue et dont l'édition papier est épuisée. 

Le droit moral n'existe pas en droit anglo-saxon, ou lorsque l'on acquiert une oeuvre, on peut la transformer selon son bon vouloir. Ce droit moral n'est pas cessible et c'est à l'auteur de faire savoir ce qu'il désire, s'il autorise ou non les rééditions par exemple, d'ou l'importance qu'il est récupéré ses droits afin qu'un éditeur n'en fasse pas n'importe quoi, d'autant plus que la nouvelle loi autorise ces derniers, après recherche de l'auteur et s'ils ne l'ont pas trouvé à éditer son oeuvre sans son accord.

Une liste des ouvrages prévus en rééedition sera publiée une fois par an, et c'est à l'auteur ou à ses ayants droits de se faire connaître pour faire valoir ses droits, mais si l'éditeur est toujours en possession de ceux-ci, il n'y aura pas beaucoup de recourt. C'est à l'auteur de prouver qu'il en est le possesseur.

3 La numérisation

L'on pourrait penser que tout cela est simple, mais c'est loin d'être le cas. Des négociations sont toujours en cours auprès de la SNE, car la numérisation pose le problème des droits de l'auteur. Les droits papiers étant d'environ 8%, on propose aux auteurs entre 8% et 13% sur les droits numériques alors que les frais inhérents à la publication des ebook sont quasi inexistants. ( A savoir amazon proposerait 70%).

 La numérisation, pratiqué n'importe comment et par n'importe qui, les bibliothèques la pratiquant devenant par la même éditeur, les auteurs serait amputés de leurs droits, sur la base de conserver des trésors nationaux, la richesse culturelle du pays, enrichissant les éditeurs et spoliant les auteurs. Figurer sur un catalogue serait très peu rémunérateur pour l'auteur, quelques virgules de centimes d'euros.

Cela pose le problème des contrats d'édition proposant la numérisation, car il y en a de tout type, et il faut bien préciser les conditions, ce que les éditeurs rechignent à faire. La partie numérique devrait figurer à part du contrat principal, comme pour les droits cinématographique, négociés eux depuis longtemps maintenant. Cela permet donc de sortir de ces clauses en insistant sur les divers points et droits d'exploitation (type de fichiers, pour quels type de supports...) lors de la négociation du contrat. Les auteurs ont alors intérêt à passer par l'auto-publication numérique car ils ne cèdent pas leurs droits à un éditeur.

Les questions posées portaient surtout sur le statut des écrivains au regard de l'agessa, ainsi que sur les problèmes des bibliothèques, M.Frémiont à bien précisé que les bibliothèques n'étaient plus obligées de passer par les marchés publiques pour acquérir des ouvrages ( A bon entendeur, cela signifie que les bibliothèques peuvent aussi acquérir les ouvrages des petites maisons ou des auteurs en auto-édition), ce qui n'était pas vraiment le sujet, mais néophyte, j'y est appris pas mal de choses.

Les adresses utiles:

http://www.conseilpermanentdesecrivains.org/Accueil_Actu.htm

www.la-charte.fr (documents téléchargeables: le contrat dont vous êtes le héros, le contrat d'édition al dente, modèles de courriers AR...)

http://www.lemotif.fr/fr/

http://www.sgdl.org/

http://www.agessa.org/

J'espère avoir fait un résumé clair de la conférence, qui a été filmée et devrait pouvoir être visionnée très prochainement, ainsi qu'avoir bien tout compris ce qui a été dit. Si ce n'était pas le cas, je m'en excuse et modiefierais en fonction des informations fournies à ce sujet.

30 mars 2013

Cara Lynn Shultz - L'élixir magique

Présentation: Emma pense enfin pouvoir poursuivre sa vie tranquillement, passant son bac, avec Brendan à ses côtés, apprenant à maîtriser ses pouvoirs avec son amie Angélique. mais c'est sans compter l'attrait que représente pour les sorciers l'amour véritable qu'elle partage avec son petit-ami.

 

Mon avis: C'est bien écrit, fluide. On s'attache aux personnages assez facilement, même si cela reste une bluette de type fantastique. Le récit se tient, et c'est plutôt agréable de passer un moment sans réfléchir, perdu dans cette histoire, ou quelques rebondissements et l'angoisse des personnages, bien retranscrit, nous amène du début à la fin sans lassitude. 

 

Editeur : Editions Harlequin Darkiss

Prix: 14,50 euros

ISBN-13: 978-2280284967

3 mai 2013

Jessica Warman - Reste avec moi

Présentation: Liz se réveille le matin de ses dix-huit ans pour découvrir qu'il s'est passé un drame pendant la nuit. Comment en est-elle arrivée là, si elle veut tourner la page, elle va devoir le découvrir.

Mon avis: Après avoir lu uniquement la première page, je n'avais pas vraiment envie de me plonger dans ce récit d'une énième ado superficielle. Je l'ai donc longtemps laissé de côté, avant de me décider à le lire. Et là, au fil des pages, j'ai découvert une histoire paranormal assez plaisante. Un fantôme sans souvenir qui enquête sur sa propre mort pour en comprendre les tenants et les aboutissants, hantant ses proches, mal dans ses chaussures, symboles de son mal être. Et c'est là, qu'on se dit que ce qui est arrivé à cette fille pourrait très bien arriver autour de nous, en dehors de cette enquete menée de l'au-delà. Et ça fait réfléchir...

Editeur : Fleuve Noir

Prix:17,50

ISBN: 978-2265093027

4 juillet 2013

Audrey Montmory, dite Miss Loupiotte pour la battle

Audrey se présente, nature et douce, quoique... Je vous laisse vous faire votre propre idée : 

http://www.youtube.com/watch?v=G7Cu1G0uPVs&feature=youtu.be

Son livre "Coeur de Lune" parle de loups-garous, mais pas que... Nous en saurons plus donc en découvrant le premier chapitre.

Sinon, vous pouvez retrouver Audrey sur son blog : http://missloupiotte.blogspot.fr/ ou sa page facebook : https://www.facebook.com/audrey.montmory?hc_location=stream

10 juillet 2013

Laea Sandra Bréard dans la Battle...

Laea, bien connue sur facebook sous le pseudo Laea d'Avalon, nous fait profiter dans sa vidéo d'une belle lecture et se dévoile en gente dame de ce siècle... alors n'hésitez pas à regarder ce petit bout de film : https://www.youtube.com/watch?v=v_GrgveROBw

Pour ceux qui ne suivent pas sa page facebook, c'est par ici pour la suivre : https://www.facebook.com/laea.davalon?hc_location=stream

Et n'oubliez pas d'aller découvrir ses poêmes sur "la magie des mots".

12 juillet 2013

Annulation...

Suite à divers critiques, dissensions, débats houleux et discussions sans fins et sans intérêts, j'apprends aujourd'hui que l'organisateur de la Battle s'est décidé avec regret à annuler l'évènement. 

Nous avons tout de même eu la chance de découvrir des textes de qualités parmi les auteurs et je les remercie d'avoir participé.

Ce post vient donc clore cette série d'articles.

Bonne continuation à tous.

3 octobre 2013

Une nouvelle année qui commence...

Le blog vient de fêter ses un an et je me rends compte que publier un article tout les deux jours a été extrêmement ardu. Je prends donc la décision... non, je ne ferme pas le blog... mais de ralentir le rythme des publications et de passer à un article tous les quatre jours. Il y aura peut-être un peu plus de bafouilles, moins de lectures, quelques nouvelles non corrigées par-ci par-là, pour le rendre un peu plus vivant, car je me rends compte que seul quelques fidèles viennent découvrir mes lectures, mais que la plupart du temps les gens passent une fois ou deux et disparaissent, ce que je trouve dommage.

J'espère que cette évolution plaiera au plus grand nombre et sur ce... je vais chercher dans mes stocks une petite nouvelle à vous mettre. Je pense d'ailleurs à un texte que j'avais écrit pour un at couleur dans un groupe que j'ai quitté et qui donc ne trouvera pas sa place dans ce projet. Elle n'a pas été corrigée ni relue, elle vous arrivera donc à l'état brut..avec peut-être quelques modifs de ma part, mais rien de plus... alors merci de votre indulgence.

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