Du 22 au 24 Février 2013 à Bagneux (92)
Si vous souhaitez en savoir plus, c'est par là.
Et pour vous y rendre, voici l'adresse.
SALLE DES FÊTES LÉO FERRÉ
6, rue Charles-Michels
92220 – Bagneux
J'ai décidé, il y a quelques temps d'essayer de mettre en ligne un article tout les deux jours.
Sachant que je lis vite et beaucoup, je me disais que ça serait facile, avec en plus un petit cinéma de temps en temps, une nouvelle par ci, un achat compulsif par là.
Et bien, ce n'est pas aussi évident que ça, me voici donc à en faire carrément un article. Bon d'accord, je meuble, j'en suis consciente, mais je voulais aussi vous faire remarquer que c'est du travail.
Ok, je sors...
Je viens de m'offrir trois des oeuvres de ma wishlist aux éditions du Riez...
Les deux Virginia Schilli " Par le sang du démon " , " Délivre nous du mal " et le Syven "Au sortir de l'ombre".
Et comme les Editions du Riez sont très généreuse en cette période de fête, je vais aussi recevoir en cadeau celui de Céline Guillaume "Le ballet des âmes".
J'ai trop hâte de les avoirs...
Depuis que je m’intéresse aux appels à textes et concours de nouvelles, j'ai pu constater qu'à chaque éditeurs correspondaient des conditions différentes. Je trouve qu'il y a dans tout ça du bon et du carrément mauvais, pourtant avec des maisons de qualité. Il faut savoir que toutes les nouvelles reçues pour l'anthologie ne seront pas éditées.
En premier, il y a l’éditeur qui ne vous demande rien, pas d'exclusivité, pas de droit d'inscription et soit vous n'avez rien en contrepartie de votre texte, soit il vous offre l'exemplaire du recueil ou des droits d'auteurs, pour ce qu'ils sont, et parfois même les deux. Je trouve que pour des non professionnels, c'est très bien, c'est une bonne façon de se lancer ou de se faire plaisir, sans grand risque. J'aime bien ce système, surtout quand on a un des exemplaires à la fin en souvenir.
En second, la maison d'édition demande seulement l'exclusivité temporaire sur le texte, mais pas de droit d'inscription, et pareil, il offre soit un recueil, soit des droits d'auteurs, soit rien. C'est aussi un bon système car on redevient propriétaire de son texte au bout d'un ou deux ans, mais on n'engage rien et on ne prends pas beaucoup de risque. Et si on peux en garder un souvenir, c'est encore mieux.
Enfin, il y a celui qui demande des droits d'inscription, une somme minime, mais sur tout les participants, ça commence à faire. Si en plus il n'offre rien à l'issue et qu'il demande les droits exclusifs sur le texte, je trouve que c'est un peu de l'abus.
Alors, je sais bien que trier, lire, corriger toutes ces nouvelles, qui ne sont pas forcément excellentes, qui ne correspondent parfois même pas au sujet prend du temps et coûte donc de l'argent. Mais si certaines maisons ne jugent pas nécessaire de demander des droits d'inscription, c'est que ceux qui le font ce font de l'argent sur le dos des gens crédules. Ils diront bien sur que c'est pour décourager les personnes qui ne sont pas de vrais auteurs, ou parce que leur budget de fonctionnement ne leur permet pas de couvrir la publication de l'anthologie, ce qui est tout à fait logique en soit, mais ça ne me donne pas envie d'y participer.
Du coup, j'avais écris deux nouvelles pour un appel à texte, mais après avoir lue les conditions de participations, ou l'on me demande 15 euros, sans aucune certitude d'être publiée, et une remise minime sur l'achat de l'anthologie apres avoir renoncé aux peu de droits que cela rapportera, je ne les enverrais pas et les publierais ici, une fois que la date limite de l'appel sera passé, soit en 2013.
Cette liste pourra être complétée ou modifiée, au gré des périodes, de mes acquisitions ou de mes changements d'avis.
Bon, je crois que j'ai retrouvé tous mes petits trésors qui trainaient sur le bureau, ma liste doit être a peu près complète.
Bon, je suis en générale très enthousiaste à la fin d'une lecture, ayant toujours envie de lire la suite, surtout quand j'en suis déjà au tome deux.
Mes commentaires en sont en générale emprunt. Mais, l'exitation retombe toujours un peu si j'attends. Alors j'écris ce que je pense tout de suite, pour ne pas perdre cette fraîcheur. Cela entraîne parfois des commentaires moins réfléchis, moins profonds, mais sincères.
Suite au concours, j'ai bien reçu la Novella publiée chez Griffe d'encre. Le livre est arrivé avec un marque-page et une petite carte m'invitant à une bonne lecture. Tout ça est bien sympathique. Il ne me reste plus qu'à trouver quelques heures pour me plonger dedans. J'ai hâte!
Pour une fois n'est pas coutume, il semblerait que j'ai gagné un prix à un concours, organisé par les Editions Griffe d'encre et un Monde de Nouvelles.
Je devrais donc recevoir le dernier roman paru aux Éditions Griffe d ’Encre : L ’Après-dieux, novella de Maëlig Duval.
C'est vraiment une bonne nouvelle, car après avoir découvert l'histoire pour répondre aux questions, j'avais vraiment envie de le lire.
Merci beaucoup aux organisateurs, je suis super impatiente de le recevoir maintenant.
Aussi loin que remonte ma mémoire, je me revois un livre à la main. Je me souviens être entrée au CP en sachant déjà lire, ayant appris au côté de ma mère qui me lisait les contes d'Andersen ou de Grimm.
Avant 6 ans donc, je m'engageais sur les chemins, à la suite du « club des cinq », ou de toutes autres aventures inscrite à la collection « Bibliothèque Rose ». Très vite, je dus me tourner vers « les six compagnons », « Alice détective » et autre « Bibliothèque Verte ». Toutes ces séries furent bien vite éclusée. Au CE2 et CM1, je me tournais donc vers la bibliothèque paternelle, ou je dévorais en cachette l'intégrale d'Alexandre Dumas. Mon roman favori reste encore aujourd'hui les trois mousquetaires. Vous me direz que j'étais un peu jeune, mais ça m'a pris presque trois ans pour lire à peu près tout ce que contenais le meuble de romans historiques et autres romans d'aventures.
A onze ans, je lisais Robert Merle et mes tournures de phrases dérivaient vers le vieux français. Seule mon orthographe ne suivait pas, et c'est encore malheureusement le cas aujourd'hui, je l'avoue. Le Bescherelle et le Bled ne sont jamais très loin.
Avec l'adolescence, j'évoluais et dévorais les classiques de la SF, Azimov, Poe, et autres génies, puis dérivais doucement vers la fantaisy avec Moorcock ou Bradley. Je lisais aussi les classique Balzac, Hugo et Zola, demandé par mes profs ou étudié en classe, même si mon coeur et mon esprit s'égaraient dans des mondes fantastiques peuplés de chimère ou de télépathe. La BD Belge ne m'intéressait pas vraiment. De toute façon, il fallut du temps à mon père pour se rendre compte que la bd était aussi de la lecture et donc qu'elle intègre progressivement la grande bibliothèque nichée dans son bureau. Sortie des premières "Tuniques Bleues" que je chipais à mon frère, je ne fis réellement la découverte de la BD qu'avec les premiers « Ballade au bout du monde ».
Bref, vous l'aurez compris, pour m'épanouir, je lisais, beaucoup, de tout, enfin tout ce qui me tombait sous les yeux ou déposé négligemment à ma porté. Il m'est arrivé de lire 36 ouvrages en quinze jours de vacances. J'avais fini par le nouveau roman de Stephen King à l'époque "Ca" que mon père venait de terminer, faute de munitions. Après, j'ai passée quelques nuits blanches et je garde encore aujourd'hui la phobie des araignées. Bref, je faisais le bonheur de mes parents, de mes profs de français et d'histoire.
Et puis la vie m'a rattrapée, avec les études, un mari, des enfants, le travail, petit à petit, je n'ai plus pris le temps de lire et j'ai sombré. Je me suis laissée aller. Je n'ouvrais plus qu'une BD occasionnellement, je lisais un livre pendant les vacances. J'avais les idées noires et plus envie de rien. Et je ne m'en rendais même pas compte.
J'étais au bord du gouffre, lorsque ma fille me demanda de lui acheter les autres ouvrages d'un auteur qu'elle avait étudié en classe. Puis en attendant la sortie du volume suivant, elle me demanda un livre, puis un autre. Et pour vérifier que ce qu'elle lisait correspondait à son âge, je lu un ou deux de ses romans, qui sans être très littéraires, étaient bien construit, récréatif. Et c'est ainsi que je me remis à lire.
Aujourd'hui, je continue à lire les œuvres que j'achète pour ma fille, mais je m'en achète aussi pour moi. J'ai retrouvé mon dynamisme, mes envies, Alors je ne peux que dire:
Merci les livres.
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